Menthe en pot
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Tout savoir sur les plantes

Les plantes en naturopathie

La naturopathie s’appuie sur le règne végétal et le règne minéral.

Les différentes préparations de plantes ou de minéraux nous laissent un vaste choix pour pouvoir intervenir sur les différents plans de l’être humain :

La phytologie

C’est l’étude des plantes dans leur ensemble.

L’aromathérapie

Les essences et huiles essentielles.

La gemmothérapie

Les bourgeons et jeunes pouces.

Les élixirs floraux

Les harmonisant ou Fleurs de Bach (il seront aborder dans la technique « la psychologie »).

L’homéopathie

Les préparations diluées et dynamisées.

La lithothérapie

L’utilisation des minerais, roches et sels minéraux.

Dans quel cas utiliser les plantes en naturopathie?

Depuis toujours l’Homme a trouvé dans la nature les moyens nécessaires à son équilibre vitale et à la préservation de sa santé.

C’est principalement dans le règne végétal qu’il a puisé les éléments dont il avait besoin, mais aussi dans le minéral et parfois dans l’animal.

Que ce soit dans un cadre préventif, dans un but de stimulation de la force vitale, ou lors d’un travail de fond, les plantes et les minéraux nous sont d’un précieux recours.

Elles seront utilisées de manière à appréhender l’individu dans sa totalité physique, psychique et spirituelle.

Le travail du naturopathe est de déterminer les causes réelles d’un trouble. C’est pourquoi les plantes doivent être utilisées dans le sens de la force vitale. Leur utilisation se fera dans le but d’aider l’organisme dans son processus d’auto-guérison.

Le choix de la plante s’orientera vers celle qui correspond le mieux au problème de santé du consultant. On prendra en compte, son origine physique, son aspect, son affinité organique et ces vertus et propriétés.

La phytologie

La phytologie concerne les plantes dites « potagères » comme l’oignon, l’asperge le radis noir ou l’artichaut.

Ainsi que les plantes dites « médicinales » comme la sauge, le thym, la menthe. Ces dernière sont largement utilisés en naturopathie sous différents formes selon l’intérêt qu’elles présentent. On utilise la plante entière ou en partie (fleurs, racines, radicelles, feuilles, graines, écorces, aubier, fruits, tiges).

Les plantes peuvent être ingérées sous différentes formes, la plus simple étant l’aliment. Par ex : salade, pissenlit, prèle…  Également, les plantes aromatiques ou épices. Les autres formes sont celles que la tradition populaire que l’on connait depuis longtemps. Il y a :  les plantes fraiches ou séchés (en infusion ou décoction).

Et enfin, les préparations plus complexes qui permettent une extraction optimal avec une concentration des principes actifs. On les trouvent en extrait fluide, suc de plantes fraiches séchées réduites en poudre (en gélules ou comprimés) Mais aussi, en teinture-mère (extraits e plantes fraiches très alcoolisée 65°), en macérât-glycériné (eau-glycérine-alcool), en jus ou en sirop

Utilisation des plantes en naturopathie

En cure préparatoire

On utilisera les plantes s’adressant plus spécifiquement à la sphère psychique. On pourra penser à la mélisse, le houblon, la passiflore, la matricaire, le ginseng, l’angélique

En plus, d’un rééquilibrage alimentaire, on remplacera, les boissons excitantes comme le café, le thé ou sodas du matin et de l’après-midi par des infusions de plantes douces. On piochera suivant les besoins dans les plantes sédatives, antispasmodique ou tonifiante… Par exemple : houblon, mélisse et millepertuis pour rééquilibrer le système nerveux et pour réduire l’anxiété et le stress. Ou encore, le soir avant le coucher on conseillera de boire une tasse de valériane, pour faciliter la détente, calmer les angoisses et favoriser un meilleur sommeil.

Les élixirs floraux

Les élixirs floraux de Bach, seront ici largement utilisées, choisis en fonction de l’état émotionnel négatif. On retrouve : « Star of Bethléem », « Impatiens », « Holly » ou « Heather« … pour agir sur les différents corps énergétiques et rééquilibrer la sphère émotionnelle.

En phase de désincrustation

On utilise les plantes au niveau vibratoire bas, avec ses principes actifs non-dilués, non-dynamisés qui seront utilisés pour leurs effets sur le corps. C’est la légère toxicité de ces plantes qui va en faire son efficacité, en obligeant le corps à réagir.

Au niveau des émonctoires la plante va activer la fonction d’élimination de l’organe. En stimulant l’activité émonctorielle elle va permettre le drainage et la purification de l’émonctoire. Les plantes sont particulièrement indiquées dans le drainage des intestins, du foie et des reins.

  • Le foie avec la vésicule biliaire

    Le foie est l’émonctoire le plus important de notre organisme. Il filtre les toxines hors du sang et les rejettent avec la bile. Celle-ci sécrétée par le foie est stockée dans la vésicule biliaire. Elle a une fonction excrétoire au niveau intestinale. Pour stimuler le foie on va utiliser des plantes cholérétiques qui vont augmenter la sécrétion de la bile. On pense aussi  aux plantes cholagogues qui vont faciliter l’évacuation des voies biliaires.

    Par exemple : le radis noir, l’artichaut, le boldo, la fumeterre, le pissenlit, l’aubier de tilleul
  • Les intestins

    Ils éliminent avec les selles. Pour stimuler les sécrétions et le péristaltisme intestinal on va utiliser des plantes laxatives ou purgatives. Ces dernières s’utilisent à faible dose pour éviter l’irritation et la fatigue intestinale. La bourdaine, la mauve, la chicorée sauvage, le séné, la guimauve sont préconisées.

  • Les reins

    Ils excrètent par les urines les cristaux qu’ils filtrent hors du sang. Les plantes diurétiques stimules leur travail. Elles favorisent la diurèse en agissant sur les voies urinaires, ainsi elles augmentent le volume des urines et la quantité de déchets filtrés. Il y a : l’asperge, le bouleau, la queue de cerise, le fenouil, le sureau

  • Les poumons

    Comme la peau, ceux sont des émonctoires « de secours », il sont prévus pour éliminer principalement des déchets gazeux. Lorsque les autres émonctoires à colles sont fatigués, les poumons compensent par l’élimination des déchets colloïdaux par les voies respiratoires.

    Les plantes expectorantes comme le thym, le fenouil, le serpolet, l’eucalyptus, la primevère… activent l’élimination par la bouche en stimulant la sécrétion des muqueuses de l’arbre respiratoire.
  • La peau

    Elle dispose de deux voies d’éliminations : les glandes sébacées qui excrètent le sébum et les glandes sudoripares qui sécrètent la sueur. On ne sollicitera pas la peau pour l’élimination des colles mais uniquement pour l’épuration des déchets acides par la stimulation des glandes sudoripares. Les plantes sudorifiques ou diaphorétiques agissent sur ces glandes provoquant la sudation.

    On pense à : la bardane, la bourrache, le buis, la pensée sauvage, la carotte

    Dérivation émonctorielle

Dans cette phase de drainage on ne cherchera pas à stimuler l’organe surchargé. On le laissera au contraire au repos pour le soulager en procédant à une dérivation émonctorielle.

On choisira donc des plantes dont l’action stimulera les fonctions d’un autre émonctoire éliminant le même type de toxines.

Dans le cas d’un eczéma suintant, qui indique une surcharge en colles au niveau de l’émonctoire peau.

On va  procéder à une dérivation des toxines vers les autres émonctoires à colles (foie, intestins et poumons). On stimule, ici  les fonctions hépato-intestinales avec un mélange d’extrait de plantes fraiches. Par exemple : radis noir, artichaut et pissenlit. Les fonctions pulmonaires seront stimulées avec des infusions de thym pour faciliter l’expectoration.

En phase d’harmonisation

Les plantes serviront, dans un premier temps à revitaliser. On va alors utiliser des plantes revitalisantes, c’est-à-dire riches en vitamines et en oligo-éléments. On pense aux fruits, graines germées et plantes à vitamines, pour combler les carences provoqués par la phase de drainage.

On conseillera par exemple la carotte, le persil, l’argousier, le cassis, le cresson, les graines germées, à ajouter aux repas. Les carences en minéraux et oligo-éléments pourront être comblés par l’alfalfa, l’éleuthérocoque, le lin, le fenugrec, l’ortie ou la spiruline.

                Ensuite, en phase de stabilisation, les plantes serviront à pallier aux faiblesses héréditaires ou acquises avec le temps ou au contact des facteurs de déstabilisations psycho-physiologiques. Pour harmoniser le tempérament d’une personne naturellement nerveuse, perméable au stress et à l’anxiété on pourra utiliser des plantes ré équilibrantes du système nerveux comme la marjolaine, l’angélique, la camomille ou la passiflore. On pourra poursuivre avec les élixirs floraux dans cette troisième phase si nécessaire.

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2 commentaires

  1. […] présentées, et ce à différentes périodes de ma vie. Je ne retiens que du positif de ces cures. Les plantes dans le domaine de la santé mentale et de l’équilibre nerveux sont de véritables alliées […]

  2. […] premier lieu, la base de la base l’alimentation, viennent ensuite la phyto-minéralogie (plantes & minéraux), la psychologie, les exercices physiques, les techniques réflexes […]

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